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La gigantesque baie vitrée s'offrait de nouveau à moi... La plus fragile des frontières, qui nous séparait de notre autre nous-même...

Comme attirée, je m'approchai de la baie vitrée et y déposai le côté gauche de mon visage... A travers la vitre, je ressentais les faibles vibrations de l'océan qui résonnaient comme mille tambours dans mon corps...

... Si proche, et pourtant si loin...

Les yeux clos, je me contentais de ressentir...

Je rouvris les yeux... Combien de temps étais-je rester ainsi accolée contre la gigantesque baie vitrée ?

En posant ma mains sur ma joue, celle-ci était glacé. Il en avait toujours été ainsi, L'océan avait une froide beauté malgré la richesse de son écosystème. Cette reflexion me fit de nouveau penser à la surface... Qu'en était-il la haut ?
Le monde de la surface était-il aussi froid et stérile que le notre ?

La télévision nous offrait un monde infini, mais elle ne pouvait nous en offrir les odeurs et la chaleur... Ou la froideur peut-être ?
IL était difficile d'imaginer tout cela, lorsque l'on vivait dans un milieu aseptisé et ou la température ne variait pratiquement jamais.

Je souris tristement, puis jeta un oeil sur ma montre. Déjà... Dans pas longtemps, je devrais aller dîner pour la première fois dans cette capsule... Un soupir s'échappa de mes lèvres, puis je me dirigea vers la sortie de la salle vide.

Salle centrale...